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Une respiration ?

Pour les besoins de l’industrie, les hommes ont dégagé le petit plateau d’Assailly. Quand l’espace a commencé à manquer, ils se sont attaqués à la montagne, ont rasé des collines. La mine profita des rares espaces résiduels pour s’implanter et extraire le précieux minerai. Pour expédier la production, ils creusèrent d’abord le canal, ponctuant le Gier de nombreuses écluses. La nature s’est retrouvée peu à peu reléguée à un rang second, dernière préoccupation du ‘progrès’.
Aujourd’hui, les puits ont été abandonnés, l’exploitation s’est en partie arrêtée. Les friches arborent des squelettes géants, reposant sur un sol pollué. La végétation est encore trop faible pour pouvoir réaffirmer son droit, entre les dalles de mâchefer, de béton ou d’enrobé.

Cependant, sur les flancs des coteaux, juste entre la halle de Mavilor et le nouveau bourg, les jardins ouvriers sont toujours exploités et entretenus.
A l’embouchure du Dorlay, à l’ouest de la zone, la végétation est de nouveau présente.
Longtemps insalubre, la rivière a été grandement améliorée ces dernières années : Saint Chamond a enfin assaini ses eaux en 2002. Cependant, les rives, encore sales et non aménagées, ne permettent pas l’accès jusqu’à l’eau.

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