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Le bourg s’est déplacé, ou plutôt a disparu. La ville a tourné le dos à Lorette canal. Elle s’est recroquevillée au-dessus de la voie de chemin de fer, pour densifier la bordure de la départementale à flanc de coteaux. Tous les commerces s’étalent le long de cette colonne vertébrale, s’accommodant tant bien que mal du trafic et du fort dénivelé que présente la commune dans sa partie centrale.
En périphérie se sont implantés de grands ensembles de logement. La demande en habitat social semble importante: ça et là naissent de petits collectifs.

Aujourd’hui, une nouvelle population aux revenus plus élevés s’installe. Elle est constituée des classes moyennes lyonnaises qui envahissent la vallée depuis Givors vers Saint Etienne, à 15 minutes de la métropole par l’autoroute. Les lotissements envahissent les coteaux, engendrant la popérisation du centre, expatriant les autochtones qui ne peuvent se maintenir face à la pression foncière puis immobilière. Les grandes surfaces saisissent l’occasion pour s’implanter et les grandes chaines de restauration autoroutière flairent un potentiel inexploité.
Planifications et schémas directeurs inexistants, les politiques s’inquiètent et recherchent une manière de contenir cette population dans les bourgs et anciens centres urbains face à ce fléau anarchique, rasant le patrimoine de la vallée.

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